Ceux qui voyagent enrichissent leur esprit et ont davantage plus de chances de bien diriger leur esprit à des fins créatrices. Néanmoins, on le sait tous, voyager à l’étranger s’avère un acte vraiment tentant à cette ère de l’urgence climatique.
Désolé de le révéler, mais involontairement tous ceux (les Français surtout) qui prennent fréquemment l’avion pour se rendre à l’étranger ou à des kilomètres de chez eux sont des potentiels pollueurs. Et comme aujourd’hui, on ne peut plus suspendre les transports aériens, mieux vaut prendre des mesures idoines pour réduire au maximum nos empreintes-carbone. Les astuces simples et infaillibles de cet article vous aideront à voyager plus écologiques.
Fuyez les compagnies énergivores
On attend tous avec impatience l’arrivée des avions électriques, plus économes et plus respectueux de l’environnement. Pour le moment, si vous songez à contribuer à l’assainissement de la planète, tournez-vous vers :
- les compagnies dont les avions fonctionnent au moyen des biocarburants ;
- les compagnies qui sont économes en carburant ;
- celles qui s’efforcent de minimiser les émissions de gaz à effet de serre à l’échelle planétaire ;
- et celles qui incitent leurs passagers à l’écotourisme. Vous pouvez trouver des informations sur l’écotourisme sur ce site.
Si on se réfère au classement des compagnies les plus écologiques réalisé par ICCT en 2017, sur les vols transatlantiques, la compagnie Low Cost Norweigian Air arrive en tête de liste. Après elles, viennent successivement les compagnies Islandaise Wow Air, Swiss Air, KLM, Turkish et Air France en sixième position, pour ne citer que celles-là. KLM particulièrement offre des repas bios à ses passagers, s’implique activement dans la gestion des déchets et finance le projet CleanEra.
Participez au programme de compensation carbone de vos vols
Les médias accusent de travers et pointent souvent de façon exagérée les compagnies aériennes comme étant les principales responsables de la pollution de la planète terre, alors que les vrais auteurs du mal se trouvent bien ailleurs. Pour les contrer, plusieurs compagnies aériennes ont pris conscience des faits et ont mis en œuvre des programmes verts.
Il s’agit notamment (selon l’organisation internationale de l’aviation IATA) des compagnies Delta Airlines, Air Canada, United Airlines et British Airways. Ces programmes ont pour but d’aider les gros voyageurs (ou les gros pollueurs) à neutraliser leurs empreintes carbones en soutenant des projets verts et autres initiatives dans le secteur des énergies renouvelables. Le principe de ces projets verts s’avère simple. Le voyageur qui pollue la planète au cours de son vol prend l’initiative d’éliminer la quantité de CO2 qu’il a indirectement libérée dans l’atmosphère en souscrivant (avec un don financier) à un projet écologique destiné à effacer les conséquences directes de son empreinte carbone. Si vous voyagez avec Air France, vous pouvez calculer l’empreinte carbone de votre voyage avec le calculateur d’empreinte d’Air France puis agir en conséquence en offrant un don proportionnel à la fondation Yann-Arthus Bertrand. Outre cet outil, vous pouvez recourir à MyClimate pour connaitre la quantité de C02 que vous émettez au quotidien, quel que soit votre moyen de transport, et réaliser une donation au site Good Planet. Il est clair, la compensation de votre empreinte carbone limitera juste les dégâts de vos déplacements sur le plan mondial, elle n’est guère la solution idéale pour préserver la santé de la planète.
Choisissez les moyens de transport les moins polluants et les plus sûrs
De façon générale, les moyens de déplacement lents sont ceux qui émettent le moins de gaz à effet de serre. De ce principe, on peut donc aisément déduire que l’avion s’avère le moyen de déplacement qui pollue le plus, puisqu’il demeure le plus de CO2 sur la planète terre. Cela parait étonnant, mais un avion en marche émet par kilomètre environ 360 kg de dioxyde de carbone par personne. Les autres moyens de transport (la voiture diesel, le bus et le train) dégagent dans cet ordre deux fois, quatre fois et trente-cinq fois moins de CO2 que l’avion. C’est même à cause de cela que pour un voyage à l’étranger ou pour de longs trajets continentaux, il est préférable de prendre un train au lieu d’un bus, un bus au lieu d’une voiture et une voiture ou un bateau plutôt qu’un avion. D’ailleurs, le train s’avère plus rapide et plus confortable que la voiture. Mieux vaut le privilégier.
Optez pour les vols les plus bénéfiques
Si dans votre pays actuel aucune compagnie aérienne ne remplit les conditions décrites plus haut et que vous êtes obligé de prendre l’avion pour vous rendre à votre destination, pensez à pratiquer ces conseils afin de minimiser les conséquences.
Habituez-vous à voyager en classe économique et respectez les consignes
Vos jambes souffriront certes un tout petit peu (à cause des sièges plus resserrés), mais, par ce geste, vous participerez à rendre l’environnement plus sain. En effet, selon cette étude du New York Time, la quantité de dioxyde de carbone (CO2) que dégage un avion de classe économique est trois fois moins considérable que celle qu’émet un avion en classe Business. De plus, l’avion, lorsqu’il transporte un grand nombre de passagers, son empreinte carbone par kilomètre par passager reste basse. Outre cet aspect, ayez le réflexe de respecter pour le meilleur les consignes du personnel de bord notamment quand il vous demande d’abaisser (ou de rabaisser) les volets des hublots (les fameuses fenêtres de l’avion). Ce geste quasi simple sert à réaliser des économies d’énergie et à maintenir la fraicheur au sein de la cabine de vol à l’atterrissage.
Misez sur les vols directs
Si vous ne pouvez pas renoncer à l’avion parce que votre pays de destination n’est pas encore accessible de chez vous à train, il existe bien des moyens pour réduire l’impact de votre voyage sur l’environnement.
Pour réduire votre empreinte carbone, il convient aussi d’opter pour les vols sans escale. Les vols indirects sont généralement longs avec à la clé plusieurs décollages et atterrissages. Or, le décollage et l’atterrissage sont les deux moments où l’avion dégage le plus de gaz carbonique et consomme le plus de carburant. Alors, moins vous atterrissez et moins vous décollez, plus les conséquences de votre vol sur l’écosystème planétaire seront réduites. Pensez-y donc la prochaine fois que vous allez vous engager à voyager à l’étranger. Par ailleurs, on le sait tous : moins on charge un engin, moins celui-ci consomme. Ce principe reste valable pour les avions. Au lieu de voyager avec toute votre garde-robe, inspectez vos affaires et éliminez celles qui ne vous serviront pas vraiment. Bref, pensez à préparer une valise minimaliste et prenez avec vous rien que les indispensables pour le voyage.
Voyagez, oui, mais moins loin et lentement
Au lieu de prendre un avion pour vous rendre à des milliers de kilomètres de chez vous juste pour vous détendre lors d’un week-end, mieux vaut rester sur place dans votre pays. En outre, évitez de parcourir plus de trois pays très éloignés les uns des autres en une semaine juste par plaisir. Si vous songez à passer vos vacances ou vos week-ends au sein d’un autre paysage, alors, déplacez-vous juste vers une ville proche de chez vous à vélo ou à pied si votre santé le permet. Bref, sacrifiez les longs voyages qui n’en valent vraiment pas la peine pour s’accrocher à ceux qui sont significatifs et incontournables.
Chérissez la nature au quotidien une fois à l’arrivée
Réduire son empreinte carbone s’avère un acte purement volontaire. Le fait s’attaquer aux compagnies aériennes ou aux grosses industries qui émettent le plus de CO2 dans la nature s’avère contre-productive. Au lieu de perdre votre temps à accuser les autres, pensez aux actions que vous pouviez entreprendre au quotidien pour minimiser l’ampleur du phénomène. Pour preuve, tous les déplacements motorisés et autres transports terrestres de personnes (métros, voitures, bus, cars, motos, etc.) ont généré, rien qu’en 2015, environ 4000 millions de tonnes de dioxyde de carbone de par le monde.
En outre, l’industrie de la mode a émis banalement en 2015, près d’1,2 milliard de tonnes de CO2 d’après ce rapport. Par contre, le secteur aérien n’avait engendré que 757 millions de tonnes dans le monde. Ainsi, si l’on veut réduire l’impact environnemental des activités humaines sur la planète, il ne suffit pas de critiquer les autres, mais de se mettre à l’œuvre. En plus des règles mentionnées jusque-là, voici quelques gestes à intégrer dans votre routine quotidienne :
- privilégiez les transports publics ;
- optez pour une voiture électrique ;
- consommez la mode de façon écologique ;
- misez sur le télétravail et accomplissez vos missions professionnelles à distance. Cela vous évitera de prendre l’avion juste pour réaliser une tâche que vous pouviez accomplir chez vous.